416PROD est née de l’envie d’explorer des vies en marge, atypiques, souvent incomprises, des réalités méconnues, trop peu visibles dans les médias.
Chez 416PROD, nous produisons des documentaires de création, portés par un regard d’auteur, en faisant le pari d’un contenu exigeant, tant au niveau de l’écriture, que de l’accompagnement des auteurs et réalisateurs. Nous plaçons l’humain au centre de tout, aussi bien dans les sujets de nos films que dans les rapports avec les réalisateurs, les techniciens, les diffuseurs, et tous ceux qui composent l’écosystème de la création audiovisuelle.
Notre volonté est d’aller observer de plus près les univers, les destins de personnes qui suscitent l’admiration, l’indignation aussi parfois. Donner le micro à ceux qui l’ont rarement, faire tomber quelques poncifs, être attentifs aux angles morts, voilà ce qui nous anime : porter des voix singulières et isolées, en s’immergeant pendant de longs mois, des années souvent pour réussir à découvrir minutieusement un semblant de vérité. Nous avons ainsi à coeur de mettre en lumière des trajectoires de vie différentes, parfois hors du commun, de valoriser des parcours qui fédèrent. On peut tous ouvrir la voie vers une société plus apaisée. Nous la croyons plus unie que celle qui est souvent décrite.
La société voit le jour en 2008 sous l’impulsion de la journaliste Mélissa Theuriau dont le premier documentaire « Gaza, une jeunesse sous surveillance » est salué en 2011 par le Prix Marcel Jullian récompensant la Première Œuvre audiovisuelle. Un élan qui lui donne confiance et l’incite à initier ses propres films en montant sa structure de production. Aujourd’hui productrice, elle choisit de développer des films documentaires au long temps de gestation. En 2012, Léa Huitorel rejoint la société. Productrice exécutive, elle travaille en binôme aux cotés de Mélissa Theuriau, en confiance et complémentarité dans l’accompagnement des films.
De « Itinéraire d’un enfant placé » (2017 – Etoile de la SCAM, Prix Enfance Majuscule, Prix du Jury au Festival de Luchon), « Incassables » (2019, Pyrénées d’Or au Festival de Luchon), « Bouche Cousue » (2020, Prix Enfance Majuscule), « Mes premiers pas d’éducateurs », à « Bébés placés, la vie devant eux » (2023), la protection de l’enfance habite notre travail, avec, toujours comme horizon, la valorisation des plus vulnérables comme dans « Ici tout est loin» (2021), « Harcèlement scolaire : les indiens contre-attaquent » (2022) ou encore « Premier de corvée » (2023).
Qu’il s’agisse d’une liberté à reconquérir, d’une jeunesse insécurisée, d’une prise de conscience à saisir, nous recherchons toujours à respecter la bonne distance avec le destin éprouvant, incertain de chacun de nos protagonistes : des enfants, des travailleurs sans-papiers, des parents délaissés, des détenus en réinsertion, des femmes en reconstruction, plus récemment des auteurs de violences conjugales dans « Combattre leur violence » (2022).
Entrer dans des récits de vie, des existences éparses, c’est tenter d’en rendre la complexité, la beauté aussi, à travers la force de ceux qui les ont vécus. Chaque film est un nouveau creuset, nourri par les chutes, les progrès, la profusion émotionnelle du sujet filmé.
C’est dans cet échange basé sur une confiance patiemment acquise que nous développons notre ligne éditoriale et recherchons sans cesse à mettre en valeur de nouveaux talents.